Andrée Bordeaux-Le Pecq (1910-1973)

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« Si l’on devait résumer l’œuvre éclectique et chaleureuse d’Andrée Bordeaux-Le Pecq, on la classerait en trois périodes : réaliste, néocubiste et synthétique », propose Lydia Harambourg dans son Dictionnaire des peintres. L’École de Paris, 1945-1965. Manière de rappeler que cette artiste engagée, du reste fondatrice du salon Comparaisons en 1955 et du premier musée mondial d’Art naïf à Laval, a opté de bonne heure pour une œuvre harmo-nieuse, à mille lieues des abstractions de son temps. Jean Cassou, le célèbre historien de l’art, trouvait dans sa peinture « un air de franchise et de liberté ». Si elle a exposé dans le monde entier, elle n’en est pas moins restée très attachée à la Bretagne. Elle a même illustré de 24 burins, en 1955, Les Pierres m’ont dit, le livre de Théophile Briant.