Éliane Thiollier

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Éliane THIOLLIER

À propos d’Éliane Thiollier, le peintre Édouard Georges Mac-Avoy applaudira des paysages « vigoureux, construits ». Mais d’autres ont évoqué d’abord sa palette, souvent généreuse en nuances d’ocre et de gris, en rouges et en noirs. Des couleurs qui lui venaient de ses souvenirs et de ses nombreux voyages, tantôt au Kenya, au Yucatán, en Thaïlande, en Camargue. Et puis, pour dire les choses simplement, Éliane Thiollier savait faire… Une habileté patiemment acquise au crayon gras, sur la pierre, dans les ateliers de lithographie. Habileté pour les ombres, habileté pour les blancs, habileté pour les transparences. À partir de 1965, elle exécuta de très nombreuses estampes pour la Collector’s Guild de New York — des épreuves d’une indéniable poésie. « En exposant Thiollier, on impose le silence car on montre la lumière », a joliment écrit le critique Henri Héraut.