Damien Colcombet

Damien Colcombet et son modèle agrandi du Grand patriarche - Vieil éléphant d'Afrique (bronze animalier)

« Sculpteur animalier surdoué, probablement le plus brillant de sa génération dans la veine figurative, Damien Colcombet compte parmi ses collectionneurs Alain Delon et la famille Bich », pouvait-on lire, en 2018, dans la rubrique « Culture » du magazine Chasses internationales. C’était confirmer ce que les amateurs d’art animalier avaient depuis longtemps repéré : une main exceptionnellement douée qui semble donner vie à tous les sujets qu’elle façonne. Une main et, bien plus encore, un regard, un esprit, celui d’un invincible défenseur des beautés animales, au parcours sans pareil…
À la vérité, sa vie tient du roman. Damien Colcombet, né à Rennes en 1967, n’a-t-il pas grandi auprès d’un grand-père capable de lui faire découvrir tantôt la campagne bretonne, tantôt les parcs zoologiques d’Europe et d’Afrique ? Ainsi s’écrivit ce qu’il faut appeler la « naissance d’une vocation ». Sauf que, dans la tradition des familles rationnelles, Damien Colcombet dut sacrifier l’art aux études. Maîtrise de droit d’abord… Puis Sciences-Po Paris… Puis, vingt ans durant, la direction financière d’une importante entreprise française…
Par quel miracle, la quarantaine venue, Damien Colcombet décida-t-il de lâcher la proie pour l’ombre ? Des rencontres, des hasards et, surtout, la conviction que les œuvres qu’il créait pour son propre plaisir, dans le secret de son atelier, méritaient un large public. Des éléphants, des singes, des gorilles, des fauves… Autrement dit, les premières incarnations d’un bestiaire formidable, frissonnant, attachant. Voilà pourquoi, un jour, Alain Delon lui offrit le Catalogue raisonné de Rembrandt Bugatti avec cette fervente dédicace : « Ceci est mon exemplaire personnel depuis bientôt vingt ans. Il est désormais le vôtre… » C’était l’envol ! Maintenant, Damien Colcombet multiplie les prouesses, réalisant même, pour le parc de la Tête d’Or, à Lyon, le bronze grandeur nature d’une girafe et de son girafon ! « À ce niveau de talent, qui ne parlerait pas de génie ? », lisait-on dans Ouest-France, le 1er septembre 2018.

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